La comédienne et auteur dramatique Jalila Baccar a déclaré ce mercredi 1er février qu'elle se sent "honorée de faire partie des 0,0" (en référence au quolibet attribué aux électeurs, sympathisants, militants et politiciens des partis d'opposition). "Même à 0,000, j'existe et je reste ici (...) Personne ne prendra ma voix, et je suis là, que cela plaise ou non!" poursuit Jalila Baccar, qui a exprimé son intention de défendre les droits culturels et de militer pour qu'ils soient inscrits dans la Constitution.
Parmi ces droits aussi essentiels que le travail et la santé selon elle, la comédienne cite la liberté d'expression et de création, l'interdiction d'incriminer la création artistique et l'octroi du statut d'intérêt public à la culture en Tunisie. Pour Jalila Baccar, qui a indiqué parler en son nom propre et au nom des artistes qui partagent les mêmes vues, ces revendications sont légitimes. Par ailleurs, elle reproche aux partis politiques de ne pas avoir de "programme culturel clair", et demande à ce que l'ensemble des infrastructures culturelles (maisons de la culture, salles) soient recensées et rénovées au profit de la jeunesse et des professionnels :
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