Au cours de la nuit de mercredi à jeudi, les barbus ont semé la terreur. Ils ont inondé la ville de cocktails Molotov, tout en appelant de façon continue à la prière et au jihad. Cet acte a provoqué la panique parmi la population qui vit dans le désarroi et la peur.
Les salafistes ont, aussi, incendié deux postes de police, l’un à la cité de Houailia et l’autre au centre-ville. Constitués en groupes cagoulés et armés, ces individus se réfugiaient dans les mosquées après chaque attaque.
Sur les 13 suspectés d’actes de violence, huit ont été arrêtés dans la nuit du mercredi 22 février. Résultats des courses, huit arrestations, une voiture appartenant aux forces de l’ordre brûlée, un poste de police (celui de la cité Zahoua) saccagé et incendié, selon le quotidien « Le Temps ».
L’affaire ne s’arrête pas là, les actes de vandalisme se sont étalés de la nuit du mercredi à la journée du jeudi. Cette fois-ci, les cibles étaient le poste de police du centre ville de Jendouba et le siège du parti CPR, Congrès pour la République.
Selon Dhamir Manaï, élu du CPR à la Constituante, il s’agit d’un groupe de salafistes connus dans la région. Parmi les sièges des partis politiques à Jendouba, seul celui du CPR a été incendié.
Tunisie-Salafistes : que se passe-t-il à Jendouba ?
Des affrontements ont eu lieu, jeudi 23 février 2012, entre les forces de l’ordre et un groupe de salafistes. Ces derniers ont déclaré le jihad contre les forces de sécurité. Ils ont attaqué les postes de police et se seraient abrités à l’intérieur de la mosquée Bilel Ben Rabah.